Le Zimbabwe annonce l’introduction du cabotégravir à action prolongée (CAB-LA), un médicament injectable de prophylaxie, pour renforcer son dispositif de prévention contre le VIH dans le pays.
Le Zimbabwe poursuit ses efforts dans la lutte contre le VIH. Le ministre de la Santé a récemment annoncé que le cabotégravir injectable (CAB-LA) est désormais disponible pour la prophylaxie pré-exposition (PrEP). Il s’agit d’une avancée biomédicale majeure offrant un moyen pratique et efficace de prévenir la transmission du VIH chez les individus à risque élevé.
Ce traitement antirétroviral (ARV) vise à prévenir l’infection chez les personnes séronégatives exposées à un risque élevé de VIH. Il s’agit d’un produit injectable administré tous les deux mois, offrant ainsi une alternative plus pratique et plus gérable par rapport au schéma traditionnel de prise quotidienne de pilules pour la PrEP.
Le CAB-LA est le troisième produit de prophylaxie pré-exposition (PrEP) à être introduit dans des sites de démonstration dans le cadre de l’étude CATALYST, qui vise à faciliter l’accès à de nouveaux produits de prévention du VIH. Les deux autres produits sont l’anneau à base de dapivirine et la PrEP orale, privilégiée comme option de prévention du VIH pour les femmes.
Contrairement au schéma quotidien traditionnel de prise de pilules pour la PrEP, cette injection est administrée une fois tous les deux mois, offrant ainsi une option plus pratique et plus gérable pour ceux qui recherchent une protection contre le virus.
Le Dr Misheck Ruwende, une personnalité renommée de la communauté médicale, a commenté cette évolution en déclarant : « Bonne nouvelle ! Le Zimbabwe a administré aujourd’hui sa première injection de prévention du VIH. Il s’agit d’une alternative plus pratique aux pilules quotidiennes pour la PrEP, administrée une fois tous les deux mois. »
Rappelons que le Zimbabwe est classé comme le deuxième pays d’Afrique subsaharienne ayant considérablement ralenti la propagation du VIH, le virus de l’immunodéficience humaine responsable du sida, selon l’ONUSIDA.