Trois personnes, dont une fillette, ont été tuées dans un bombardement sur l’hôpital pédiatrique de Marioupol. L’Ukraine dénonce un « crime de guerre » de la part de l’armée russe.
Le bombardement d’un hôpital pédiatrique par les forces russes dans la ville assiégée de Marioupol a provoqué l’indignation des autorités ukrainiennes et des Occidentaux, alors que l’armée russe se rapprochait ce jeudi de Kiev, selon l’état-major ukrainien. Cette attaque, qui a fait selon les autorités, trois morts dont une fillette, est intervenue à la veille des discussions, jeudi en Turquie, entre les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères, leur premier face-à-face depuis le début de l’offensive russe en Ukraine il y a deux semaines.
Mariupol. Direct strike of Russian troops at the maternity hospital. People, children are under the wreckage. Atrocity! How much longer will the world be an accomplice ignoring terror? Close the sky right now! Stop the killings! You have power but you seem to be losing humanity. pic.twitter.com/FoaNdbKH5k
— Володимир ЗеленÑький (@ZelenskyyUa) March 9, 2022
Un « crime de guerre »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a condamné un « crime de guerre », a partagé des vidéos montrant la destruction. On peut voir l’intérieur de bâtiments soufflés, des débris, des feuilles de papier et des morceaux de verre jonchant le sol.
La Maison-Blanche a de son côté dénoncé un usage « barbare » de la force contre des civils et le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié le bombardement d’« immoral ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce un crime de guerre, tandis que la Russie continue à nier cette attaque. Les batîments jaunes et verts de la maternité de Marioupol sont soufflés par l’explosion. Un immense cratère à l’extérieur de l’établissement montre la puissance de la frappe. Sur des images, une femme enceinte, est évacuée sur un brancard. Consciente, la main posée sur son ventre, le pantalon déchiré et en sang.