Le président américain Donald Trump a signé, mardi, un décret visant à réduire significativement les effectifs fédéraux.
« Le plan stipule que chaque agence devra limiter ses embauches à un employé pour quatre départs », a-t-il déclaré. Ce décret ne modifie pas le gel permanent des embauches appliqué à l’Internal Revenue Service (fisc américain) et prévoit des exceptions. Ainsi, le ratio de recrutement ne s’applique pas aux fonctions liées à la sécurité publique, à l’immigration ou à l’application de la loi.
Le décret précise également que les réductions de personnel cibleront en priorité les bureaux remplissant des fonctions non mandatées par la loi, notamment les initiatives des agences en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, ainsi que les opérations suspendues ou fermées par l’administration. Les postes jugés essentiels en période d’interruption budgétaire ne sont pas concernés.
Le personnel militaire est exempté de ces mesures. Par ailleurs, les chefs d’agence peuvent exclure tout poste qu’ils jugent nécessaire pour garantir la sécurité nationale, intérieure ou publique. Ces derniers sont tenus de consulter le responsable du département de l’Efficacité gouvernementale avant toute décision d’embauche.
Pour encourager les départs volontaires, le Bureau de gestion du personnel de la Maison Blanche a mis en place une offre dite de « rachat », proposant l’équivalent de huit mois de salaire aux employés fédéraux qui choisissent de quitter leur poste. Toutefois, pour ceux qui restent, le bureau a averti qu’il ne pouvait garantir la pérennité de leurs emplois ou agences. Selon NBC News, plus de 60 000 employés, soit environ 3 % des 2 millions d’agents fédéraux éligibles, ont déjà accepté de démissionner dans le cadre de ce programme.
Ces mesures de réduction massive des effectifs fédéraux ont provoqué de vives protestations à Washington.